"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité."

Photo de la semaine

Photo de la semaine
Los Niños de la Paz

dimanche 20 juillet 2008

QUINTA- "Mi busqueda de paz"




PROYECTO SOCIAL TERAPEUTICO


" No hay camino para la paz; la paz es el camino" - Gandhi

" El primero de los bienes despues de la salud, es la paz interior" - La
Rochefoucauld





Une grande partie de mon stage était de réaliser un projet. Des projets, il y en a pleins! Mais un jour alors que j'étais en pleine période de stress, mon prof de politique nous a proposé d'aider comme volontaire pour une conférence sur la paix: Paix Québec Peace. J'étais chargée de faire un rapport d'un atelier qui s'appelait " Les soldates de la paix". Je m'installe tranquillement, légèrement fatiguée et épuisée de la journée et je vois entrer dans la salle cette femme pleine de vie, pleine d'assurance qui commence à parler d'elle. Non pas de son projet en tant que tel, mais de son parcours. De sa guerre intérieure, de la guerre dans le monde, des attentats du 11 septembre et de son côté masculin et féminin.

Et là! J'ai eu un FLASH! Vous savez le genre de EUREKA! Et bien voilà ce qui m'est arrivée. Cette femme extraordinaire, Claude Desjardins, avait entre les mains un projet, une idée parfaite pour mon stage au Nicaragua.

Après plusieurs discussions , j'en suis arrivée à l'idée de changer le projet initial faute de moyen et peut-être de communication et pour préserver les droits d'auteurs de Claude Desjardins.

J'ai donc appelé mon projet "Los Niños de la Paz".

Cela fait maintenant près de deux mois et demi que je suis au Nicaragua, que je travaille au centre avec les enfants et que j'ai eu le temps de faire mes observations, de m'intégrer à la culture et de voir surtout comment les gens travaille ici. La semaine dernière enfin! j'ai pu réaliser mon projet. Avec l'enthousiasme qu'ont porté Esther, Alberto et Didier à mon projet de construction de statuts d'argile , nous avons décidé de le transformer légèrement et de l'intégrer au programme thérapeutique de la Quinta ( le centre de désintoxication de Dianova Nicaragua) puisque déjà à la base, le projet en soi complétait bien le programme: travailler un conflit, qui dans ce cas-ci est la drogue.

Esther Del Rio, directrice Dianova Nicaragua en train de faire sa propre statut.

En résumé, les usagers de la Quinta sont des personnes dépendantes aux drogues ou à l'alcool et qui réalisent un processus de récupération dans le contexte d'une communauté thérapeutique. Se sont des personnes affectées par leurs dépendances et chaque jour est un combat contre leurs conflits intérieurs. C'est pour cette raison, que j'ai décidé d'appeler l'activité: "MI BUSQUEDA DE PAZ". Car cette activité artistique, mais aussi thérapeutique leur ont permis d'analyser de manière différente leurs conflits à travers la construction d'une statut d'argile représentant une femme nue regardant le ciel.

Faire sa "mujer de la paz", c'est aussi de chercher en soi son côté féminin et masculin. Car nous avons tous un côté plutôt actif, ambitieux et productif qu'on appelle son côté masculin. Mais dans la société dans laquelle nous vivons se sont des qualificatifs très à la mode. Cependant, on oublie trop souvent son côté féminin... le silence, la tendresse, la tranquilité et la rétrospection de soi. C'est pour cette raison que les statuts ne sont pas des hommes, mais des femmes nues sans armures, vulnérables...




Pourquoi tout ceci?
C'est bien simple! Après avoir fait ma propre statut avec Claude j'ai compris qu'il y avait d'autres manières de gérer, de régler ses conflits, car nous avons tous notre propre guerre intérieure et malheureusement si nous ne partons pas à la recherche d'une tranquilité et d'une paix intérieure, on risque de rentrer en conflit aussi avec les gens qui nous entourent.

C'est peut-être de manière imager qu'on peut se dire que c'est pour cette raison qu'il y a la guerre dans le monde... Donc en créant sa propre femme de la paix, chaque personne rentre en communion avec ce qui est au d´but un simple bloc d'argile mais qui au fur et à mesure de l'activité devient sa femme de la paix.
Avant de commencer à manipuler l'argile chacun doit écrire sur un papier un conflit qu'il aimerait solutionner. Ce papier est ensuite insérer dans le ventre de la statut à la toute fin. Et une fois les status cuîtent, le papier brûlera et ainsi que le conflit. C'est d'une manière plus spirituelle, plus marginale d'aborder ses conflits, ses petits bobos.

voici comment ça s'est passé....


CONCLUSION

C'ETAIT VRAIMENT SUPERBE!!!!!!! Pour la première fois de ma vie, j'ai leadé un projet jusqu'au bout. Je me suis battue pour qu'il se réalise, mais aussi pour que les participants en profite un maximum, qu'ils s'amusent et aussi qu'ils se sentent aider.



Et bien conclusion, ils ont tous trouvé l'expérience extraordinaire, intéressante, divertissante et ça leur a permis d'exprimer leur émotions de manières différentes sans avoir à dialoguer, à crier, à pleurer. Non seulement prendre conscience de leurs conflits, d'un mal-être et de faire confiance à une jeune fille de 22 ans et à un bloc d'argile. Cela dit ils n'ont pas fait le pas sans douter et sans avoir eu peur. Au contraire, ils me regardaientt parfois en ce demandant mais où elle veut en venir celle-là, surtout lorsque j'ai commencé à parler de l'équilibre féminin et masculin. Il y avait deux garçons plutôt sceptiques à l'idée de croire qu'ils avaient eux aussi un côté féminin, mais... mais.. voilà le résultat:


Témoignage d'un participant de la QUINTA:

"La terapia estuvo muy buena fuera de lo común, y le permite a una persona
conectarse en su interior y olvidarse de lo externo."


Pour être honnête, j'avais très peur de présenter cette activité devant 12 personnes avec mon espagnol batard et cette idée loufoque de construire une femme de la paix. Et bien non ça n'avait rien de loufoque, de stupide et je n'avais aucune raison de ne pas avoir confiance en moi car au contraire tout c'est très bien passé et je n'ai eu que des compliments. Mais ça été dur. J'ai lutté, j'ai affronté mes peurs, j'ai surpassé mes limites. Tout simplement je dois dire que je suis fière , car j'ai le reste de la semaine continué cette activité avec les enfants du centre et les conclusions sont toutes aussi réjouissantes.


Jenifer, la psychologue de Las Marias et sa fille

Aucun commentaire: